Le principe de base de la pêche à la mouche est relativement simple : il s’agit de leurrer des poissons se nourrissant d’insectes ou de larves à l’aide d’imitations faites de fils, de plumes ou de poils.
Dans la pratique, les choses sont plus complexes.
Devant la multitude de proies potentielles présentes dans l’environnement du poisson, le pêcheur doit choisir la bonne imitation pour réussir ses prises.
Ce choix est essentiel pour réussir.
Celui-ci dépend aussi bien du milieu, de la nature de la rivière ou de l’étang, de la qualité de l’eau, de la saison, du temps qu’il fait, du moment de la journée que bien sûr aussi, du poisson recherché.
En jouant sur les matériaux entrant dans la fabrication de ses mouches, le monteur de mouches arrive à recréer l’illusion de vie qui déclenchera l’attaque du poisson.
Devant son étau, le pêcheur nourri de ses expériences passées, crée des imitations plus vraies que nature afin de répondre à ses besoins au moment voulu.
Grâce à la multiplicité de ces facteurs variants, les pêcheurs peuvent pratiquer la pêche à la mouche toute l’année, sur des espèces variées comme la truite, l’ombre, le black-bass, l’alose ou le brochet.
Ce documentaire s’attache à mettre en évidence le travail d’analyse du comportement du poisson, la connaissance entomologique nécessaire à la création des imitations et la technique employée au bord de l’eau pour rendre la mouche attractive.
Les scènes de pêche font la part belle à cette pratique millénaire, alliant la finesse de la connaissance comportementale des espèces au geste » fouettant » du pécheur créant l’illusion dans une nature recomposée.